Lettrage à la main
Vous cherchez de l’inspiration, de nouvelles idées…
Ce tumblr vous intéressera forcément :
http://theartofhandlettering.tumblr.com/
A bientôt
Vous cherchez de l’inspiration, de nouvelles idées…
Ce tumblr vous intéressera forcément :
http://theartofhandlettering.tumblr.com/
A bientôt
Ci-dessus une conception personnelle pour les éditions Eyrolles.
Il s’agit d’une collection, intitulée « Management et histoire », dont la vocation est de remettre à l’honneur l’utilisation de l’Histoire comme outil de pilotage dans la gestion d’entreprise et la conduite de projets.
Nous avons opté pour un positionnement très historique. Partant du principe, que notre lecteur type était avant tout un amateur d’Histoire.
Nous avons également décidé de travailler une identité typographique forte, de représenter les grands hommes concernés par des gravures et de faire un lien avec les deux par des ornements typographique qui permettent de former un ensemble cohérent.
C’était un sujet d’étude très intéressant. Attendons de voir la réception des lecteurs.
A bientôt
Bonjour à tous,
Voilà, le deuxième volume de la série des intégrales de Philip K. Dick vient de sortir dans la collection Nouveaux millénaires dirigée par Thibaud Eliroff.
La conception graphique a été faite par mes soins.
J’aime ces projets dont l’impact en rayon est très fort. Un côté vintage et des couleurs qui claquent !
Toujours du même auteur et toujours dans la collection Nouveaux Millénaires, ressort Bladerunner (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?), le livre qui a inspiré le film du même nom, réalisé en 1982 par Ridley Scott.
J’ai souhaité m’inspirer de l’univers de ce film, sans en reprendre une image. Tout est donc en néons et en fluo. Très année 80 !
Merci et à bientôt
Bonjour à tous,
Après 8 ans passé dans le groupe Flammarion en tant que responsable graphique, je rejoins le groupe d’édition Eyrolles et deviens chef de studio.
Mon rôle est d’internaliser une production graphique jusqu’alors totalement externalisée, apporter une nécessaire cohérence au catalogue et dynamiser l’expression visuelle de la maison.
Le groupe Eyrolles est un groupe français d’édition spécialisé dans les domaines du livre professionnel et technique (entreprise-management, BTP, informatique, sciences et techniques, audiovisuel et graphisme, loisirs et vie quotidienne) – cf. wikipedia. Cet univers me change de la littérature. C’est à la fois agréable et stimulant d’en changer. J’ai certes beaucoup de choses à faire et à mettre en place, mais le champ des possibles est vaste. C’est agréable d’avoir de la place pour développer ses projets !
Trêve de promotion personnelle, il s’agit ici d’un blog graphique. Je vous livre donc une petite sélection d’ouvrages pratiques/techniques anglo-saxons que j’ai croisés au fur et à mesure de mes recherches.
“il fallait un visuel fort, efficace, un visuel surtout qui laisse une grande part à l’imaginaire de chacun.”
Du 7 mars au 4 novembre 2012, se tient, au Musée national de la marine – Trocadéro, se tient l’exposition Phares.
Sur 1000 m2, le public est invité à découvrir les feux de la mer : comprendre l’histoire, le fonctionnement des phares, découvrir les hommes qui les ont créés ou servis, mais aussi s’intéresser à la culture qu’ils engendrent. L’exposition Phares s’articule en trois axes principaux : une approche historique et scientifique, la découverte des métiers et des hommes liés aux phares, leur sens mythique et artistique. Riche de 650 objets exposés, le parcours est jalonné d’audiovisuels et d’installations lumineuses.
Pour assurer la promotion de cette belle exposition, le Musée de la marine a fait appel à Mateo Baronnet du studio Lot49 pour concevoir cette magnifique affiche. Je l’ai découverte un matin à la sortie des transports, et j’ai tout de suite été frappé par la simplicité et l’efficace esthétique de cette création. J’ai penché la tête sur le côté, me suis tordu le cou, pour lire les crédits imprimés en petits caractères. Fort de ce renseignement, j’ai pris contact avec son concepteur.
Après une mise en concurrence avec d’autres agences, il a remporté le budget grâce à ce parti pris, osé et créatif.
Mateo Baronnet nous commente ainsi sa production :« La difficulté de l’exercice résidait dans l’approche visuel du phare, sa représentation, l’image que s’en fait le public. Un phare brille la nuit. Or la nuit n’a jamais rien donné de bon sur une affiche. D’ou l’idée de jouer sur la stylisation d’une part, sur le crépuscule d’autre part. Et ce afin que la silhouette se détache sur le ciel, mais que brille aussi le faisceau dans la nuit. En ce qui concerne la typo, j’ai voulu m’approcher au plus près des caractères peints sur les phares. »
J’ajoute à ce commentaire une proximité bienheureuse avec les oeuvres de grands affichiste, tel Cassandre, alias Adolphe Jean Marie Mouron, graphiste, affichiste, décorateur de théâtre, lithographe, peintre et typographe français (Il est principalement connu pour ses affiches publicitaires pour l’Étoile du Nord, Dubonnet, ou du paquebot Normandie, réalisées dans les années 1930) ou encore Roger Pérot et sa célèbre affiche Delahaye. Et on pourrait en citer d’autres…
Cette élégante ré-interprétation des codes de l’affiche que nous avons tous, consciemment ou pas, intégré dans notre culture visuelle, donne beaucoup de force à cette affiche. L’imaginaire des affiches des années 30 (voiture, train, voyage, découverte) vient ici faire écho à l’imaginaire maritime. Je regarde ce panneau de gare, et je rêve déjà :)
Bref, une jolie création, un visuel fort, des références visuelles. J’aime beaucoup !
Pour plus d’infos :
http://www.musee-marine.fr/
http://www.lot49.fr/
Bonjour,
Je vous présente ce soir un excellent lettrage (je suis très fan de calligraphie et de lettrage) réalisé par Marcelo Schulz, directeur artistique brésilien de 31 ans. Co-fondateur de l’agence DDQ Design à Curitiba dans le sud du Brésil, il est passionné par la conception graphique et l’illustration, qu’il pratique tout le temp de façon compulsive.
Ce travail calligraphique, est un exercice personnel autour du célébrissime slogan Nike « Just Do It ». Une réalisation de grande qualité, très dynamique et bien maîtrisée à mi-chemin entre le graff’ et le lettrage typographique.
Je vous laisse découvrir ces œuvres
Pour plus d’infos :
http://www.marceloschultz.com/
http://www.ddq.com.br/
Une de mes dernières illustrations pour la couverture du titre de Philip K. Dick, Sur le territoire de Milton Lumky.
Le pitch : Bruce est un jeune commercial plein d’avenir. Au volant de sa Mercury flambant neuve, il arpente les États de l’Ouest à la recherche des meilleures affaires pour le compte de ses employeurs. Mais un jour, sa tournée l’amène dans la bourgade anonyme qui l’a vu grandir et qu’il pensait avoir laissée derrière lui pour toujours. Un lieu où passé et présent s’entremêlent, adoptant tour à tour les visages de Susan, celle qui fut son institutrice et deviendra sa femme, ou de l’insaisissable Milton Lumky, l’homme brisé qu’il pourrait devenir, s’il n’y prenait garde.
En ce moment je travaille beaucoup sur les titres de Philip K. Dick, l’auteur culte de Blade Runner et du Maître du Haut Château et j’y prends vraiment plaisir (j’aime cet auteur). J’aurais donc l’occasion de vous présenter d’autres couvertures dont, notamment, la couverture de Romans 1953 – 1959, premier opus d’une anthologie de l’œuvre de ce maître du fantastique américain.
À bientôt
Un packaging de bouteille de vin très original designé par l’atelier Helms à Austin, Texas pour la chaîne américaine de Cinémas / Restaurant, Alamo Drafthouse.
Cette bouteille et son packaging a été conçu à l’occasion des 25 ans de la sortie du film « The Princess Bride », un film d’aventure fantastique (ambiance conte de fées) de Rob Reiner (réalisateur de Misery, de Quand Harry rencontre Sally et de Stand by me, entre autres), adapté du roman de William Goldman.
Le nom de la bouteille « Bottle of Wits » fait référence à la « bataille des esprits » où le palefrenier Westley sauve la Bouton d’or des griffes du cruel et irascible Vizzini.
Comme vous pouvez le voir, voilà un contexte bien original pour concevoir un packaging de bouteille de vin. Au pays du pinard, je pense même que c’est presque inimaginable !
Reste que le concept est cohérent avec l’envie de la chaîne Alamo Drafthouse de promouvoir sa carte des vins, tout en restant dans l’univers de sa franchise (cinéma et restaurant).
De toute façon rassurez-vous, le vin n’est pas français mais californien (du cabernet de 2009) :)
A priori l’idée de la marque Alamo est de concevoir chaque année un packaging en rapport avec l’univers du cinéma. En espérant qu’ils soient toujours aussi insipirés !
En ce qui me concerne je trouve ce design très original, et comme je suis amateur de vin, j’ai décidé de vous en parler.
L’ambiance est très vintage, coloré et décalé. Le moins que l’on puisse dire c’est que ça attire le regard !
Évidemment c’est très américain et très marketing (au point d’en faire des tee-shirts…) et en France, n’importe quel annonceur considérerait (sans doute à juste titre) que ce graphisme dévaloriserait la marque.
N’empêche c’est très graphique et sacrément culotté. Quant à savoir si ces bouteilles à 28 $ l’unité sont bonnes… il faudra attendre le 14 février pour pouvoir en commander en ligne :)
pour plus d’info :
http://princessbridewine.com/
http://helmsworkshop.com/
http://drafthouse.com/
Dan Mountford a seulement 20 ans. Il est étudiant à l’université de Brighton.
Son travail photographique en double exposition (surimpression de deux images ou plus sur un film photographique) est déjà très mature et très abouti. Le genre de mec génial qui ferait rager n’importe quel photographe / graphiste chevronné qui pratique depuis des années… Il y a 1624 personnes qui suivent sa page facebook, sur behance.net il a été vu plus de 7500 fois. Ca fait pas mal pour une vingtaine d’année.
Je vous laisse découvrir. A titre personnel je trouve ce travail très abouti.
DC Entertainement, maison mère du célèbre éditeur de Comics DC Comics (Superman, Batman, Judge Dredd, V pour Vendetta, Watchmen…), change de d’identité visuelle.
« C’est une nouvelle ère pour DC Entertainment. la nouvelle identité reflète une approche dynamique et audacieuse tout en célèbrant le riche patrimoine de l’entreprise et le solide portefeuille de personnages »
John Rood, vice-président exécutif Ventes, Marketing et Development pour DC Entertainment
En dehors du verbiage marketing qui n’a ici pas beaucoup de sens, la conception réalisée en collaboration avec Landor Associates (agence fondée en 1941, pionnière dans l’identité de marque) est particulièrement habile.
Le D et le C se combine d’une façon dynamique et incarne à merveille le territoire de la marque. DC Entertainement tourne une page, les lecteurs continueront d’en tourner des centaines !
En cherchant bien on peut même y trouver des références à la double identité de Clark Kent ou de Bruce Wayne (ndlr les personnages de Superman et de Batman). On peut y voir une cape ou un voile levé sur mystère enfin dévoilé.
Bref, ce logo inspire plein de choses et c’est parfait.
La déclinaison de cette identité sur la marque DC Comics et tout aussi pertinente
Ces logos qui ont mis plus d’un an avant d’être aboutis, on fait l’objet d’une étude approfondie, y compris auprès de panels de lecteurs. Les logos sont contextualisés en fonction de leur environnement, permettant au lecteur de faire une association facile entre la marque et sa série ou son univers préféré. Malin !
Ils ont aussi la grande vertu de pouvoir être animés, les rendant parfaitement adaptés à un usage numérique.
Bref, une fois encore c’est bien pensé !
Voyons maintenant ce que donne la mise en place de ces logo sur les comics eux-même
La mise en place de cette nouvelle identité sera progressivement installée à partir de mars 2012.
C’est clean !
En ce qui me concerne, je trouve cette conception vivante, riche, souple et très réussie.
pour plus d’infos sur la marque http://www.dccomics.com/dccomics/
A bientôt.
Le Festival interceltique de Lorient vient de se doter d’un nouveau logo.
Lorient, port d’attache de la planète celtique accueille toujours plus de festivaliers venus des 4 coins du monde. L’identité bretonne du festival et son ouverture sur le monde sont des piliers de la réussite et de la qualité de ce rendez-vous.
Ce logo planétoïde symbolise bien la vocation internationale de ce festival. Et, au milieu de cette planète d’instruments de musique, apparaît un triskell symbolisant l’âme celte de ce rendez-vous.
Le logo et la charte graphique ont été réalisés par l’agence nantaise Cyanéa. La réalisation graphique est à mettre au crédit de Karim Douis, leur concepteur graphique.
A titre personnel, je trouve ce logo dynamique, vivant, plein de sens et assez esthétique. Une vraie réussite !
Et quand on voit de quoi on part (voir ci-dessous), c’est presque une révolution (ce qui tombe bien pour une planète)…
Duane Hosein est un artiste / illustrateur insomniaque vivant à New York. Il a passé une grande partie de son enfance à se cacher derrière les pages d’un livre ou sur un dessin à la table de la salle à manger. Lunaire, il a développé une aversion pour la réalité, combinée à un désir d’habiter dans un monde sans limite. Son travail est très inspiré par la nature et une obsession presque maniaque du détail.
pour plus d’infos : http://duanehosein.com/
À bientôt
Je vous invite à regarder ces magnifiques vidéos de Max Zorn.
Un artiste du Scotch. Un art urbain qu’il qualifie lui-même de tape-art.
C’est génial !
Pour plus d’infos http://www.maxzorn.com
La Société d’assurance Hyalin m’a demandé de travailler sur l’identité de leur société. Cette société, en création, n’avait à la base même pas de nom. Il a fallu que je réfléchisse à leur nom de marque ainsi qu’à l’identité visuelle de la marque. Nous nous sommes arrêtés sur le nom « Hyalin » que j’avais proposé. D’abord pour le sens :
HYALIN, -INE adj. XVe siècle, ialin, « qui a l’aspect du verre ». Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin hyalinus, du grec hualinos, « fait de verre », de hualos, « pierre transparente, verre ». Qui contient du verre ; qui a l’aspect transparent ou diaphane du verre. Roches hyalines, roches volcaniques de structure ou d’apparence vitreuse. Quartz hyalin, cristal de roche.
Ce mot, peu connu (à mon sens) de la langue française véhicule très bien les valeurs de la marque qui veut faire de l’assurance autrement, en toute transparence, avec leurs interlocuteurs. En outre, ce nom est court, facile à retenir et « sonne » bien (je trouve). Enfin, dernière chose, le brouillage autour de ce nom est faible sur les moteurs de recherche (280 000 occurrences « seulement » sur Google) ce qui permettra une présence plus visible sur le réseau.
Restait alors à travailler l’identité du logo :
C’est le projet final retenu par le client. Une typographie sans empatement, grise, très corporate mais moderne malgré tout et dans laquelle j’ai introduit un dégradé et un traitement de volume. L’ensemble étant soutenu par une baseline « Assurances » punchy en bleu électrique. On reste dans les codes en usages dans le monde assez « gris » de l’assurance tout en y apportant un peu de pêche.
Le traitement du pictogramme lui a pour but d’apporter du volume et du mouvement au logo. L’ensemble rappelle l’aspect du verre et fait écho au nom de la marque.
A l’occasion du travail sur l’identité visuelle de cette marque j’ai également proposé d’autres projets (non retenus par le client), vous les trouverez ci-dessous :
L’association typographique Rotis semi serif pour le nom d’auteur et Frutiger pour le titrage a été abandonnée au profit d’une association moins complexe, plus lisible et accessible : Conduit ITC pour le nom d’auteur et Melior pour le titrage.
En 4e de couverture, le nom d’auteur a été rejeté à gauche, à la verticale, dans une gouttière, afin de libérer une vraie zone de lisibilité favorisant la lecture du résumé et de la biographie de l’auteur. De même, le code barre et les mentions ont été isolés en partie basse par un liseret qui permet, là encore, de réserver une belle place – non perturbée – à la lecture.
Les citations ont été traitées de façon à introduire une vraie séparation entre le résumé et la biographie. Un code couleur a été utilisé afin d’introduire un niveau de lecture supplémentaire et marquer visuellement une réelle séparation en la bio et le résumé.
L’utilisation du caractère Melior pour le résumé permet d’alléger la masse du gris typographique du résumé tout en y apportant un aspect littéraire et moderne. L’utilisation du caractère Conduit ITC pour la biographie amène un aspect « pratique » et informatif.
L’ensemble apparaît, à mon sens, plus moderne, accessible et léger. Reste à voir si les lecteurs y trouveront leur compte !
A bientôt
Bonjour à tous, vous trouverez ci-dessous quelques exemples de visuels de couverture de la collection « Nouveaux Millénaires » dont j’assure la direction artistique.
La collection est dirigée de main de maître par Thibaud Eliroff et s’adresse à tous les amateurs de littérature imaginaire. Jetez-vous dessus, les titres sont bons !
C’est une collection que j’affectionne tout particulièrement, elle représente pour moi un espace d’expression et d’illustration.
L’ensemble des visuels ont été réalisés par mes soins (création et réalisation des couvertures) principalement sous Photoshop et InDesign / Xpress.
A bientôt
Le jury désigné par l’association typographique internationale s’est réuni à Buenos Aires début octobre pour désigner les 51 meilleurs designs typographiques parmi une sélection de 561 créations. Cette compétition, qui n’avait pas été organisée depuis 2001 a pour but de promouvoir l’excellence typographique,les meilleures pratiques professionnelles et la diversité des expressions.
Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des lauréats. Attention les yeux, c’est beau !
Dans un communiqué daté du 9 juin, la Banque Populaire annonce une refonte de son identité graphique et dévoile une nouvelle campagne de communication. L’ensemble de l’opération, lancée le 15 juin, est orchestrée par Euro RSCG C&O.
Celui-ci s’articule autour de plusieurs phases : le 15 juin lancement du film « Vision » sur toutes les chaînes de télé, ouverture d’un mini-site, campagne sur média sociaux ; le 16 juin mise en place de la communication dans l’ensemble des 3 301 points du réseau (soit 44 km de vitrine…) ; du 15 au 30 juin campagne dans la presse nationale et régionale par l’intermédiaire d’annonces presse ; du 16 au 30 juin campagne internet fixe et mobile ; et enfin à partir du 24 juin lancement du film « Entreprise » diffusé en alternance avec le premier film sur l’ensemble des chaînes.
La nouvelle image de la banque est portée par une nouvelle signature « la banque qui donne envie d’agir » et un logo modernisé qui est désormais en relief. La volonté de la marque est de mettre en avant modernité, compétence et dynamisme. À ce titre, elle ne change pas radicalement d’identité mais modernise et dynamise son logo. Ce qui est globalement réussi. La nouvelle signature appuie l’ambition de la banque de remettre en avant la réussite et la réalisation individuelle. Aux dires de l’annonceur, ces valeurs sont en phase avec les aspirations des Français.
La campagne télé a été conçue par le collectif berlinios ZeitGuised. Ces films a l’ambiance chromatique très gaie montrent une représentation conceptuelle en 3D de la diversité des envies ou des projets que la banque accompagne. Appuyé sur une réorchestration du titre « Free » de Steevie Wonder (là encore nous sommes dans une modernisation de l’image sans rompre avec les succès de communication du passé) le message est délivré par une voix off : « Oser. Démarrer. Construire. Réussir. Rencontrer. Accueillir. Protéger. Grandir. S’engager. Essayer. Rebondir. Dépasser. Innover. Convaincre. Transmettre. Continuer »
Une bonne communication massive qui permet de moderniser sans rupture. Les rappels à l’identité passé sont présents par touches permettant à chacun de se retrouver dans le message de la banque. Bien que le logo soit toujours un peu lourd à mon goût son adaptation est globalement réussie et s’intègre dans la tendance visuelle des logos d’aujourd’hui. Petite mention spéciale aux annonces presses que je trouve très réussie dans un univers corporate où la créativité est parfois difficile à exprimer.
Pour mémoire l’ancien logo de la marque
Aaron Koblin, artiste digital américain, a pris tout un tas de données, sollicité un grand nombre de personnes et a mixé l’ensemble dans d’assez extraordinaires modélisations graphiques. En nous montrant divers traitements de flux aériens, de communications SMS ou en s’appuyant sur plusieurs de ses projets, comme la video composite de Johnny Cash, agrégation d’illustrations faites par des graphistes de toute le planète, il nous démontre avec légèreté et humour que la collaboration humaine pour créer n’a pas de limite.
Aaron Koblin,diplômé de design de UCLA, est un artiste spécialisé dans la création digitale et la modélisation de données. Il utilisent les informations générées par notre monde pour nous renvoyer un reflet de nos pratiques culturelles et des évolutions de nos comportements humains. Son travail a été présenté dans plusieurs festivals internationaux (Ars Electronica, OFFF, Japan Media Arts Festival, et TED Talks) et est entré dans les collections du MoMa à New York et celles du centre Georges Pompidou à Paris. Il est actuellement Directeur de création de la « Data Arts Team » chez Google Creative Lab à San Francisco.
pour découvrir son travail : http://www.aaronkoblin.com/
Jeremie Zimmermann, de La quadrature du net, un des seuls invité de l’eG8 à représenter d’autres intérêts que des intérêts commerciaux, s’exprime sur le « Sarko Show » de l’Internet.
pour plus d’infos : http://www.laquadrature.net/
En naviguant de sites en sites j’ai eu le plaisir de découvrir le travail d’Owen Gatley, illustrateur à Malvern Hills dans le Worcestershire (au centre du Royaume-Uni). Renseignement pris, il est diplômé de l’université de Bristol en 2010 et d’après ce que j’ai compris, avec les honneurs. Ce qui ne m’étonne pas du tout (first class honours degree, ce que l’on pourrait traduire par « mention très bien »). Il travaille désormais en freelance. Personnellement, je sens que je vais le faire bosser :)
Je trouve qu’il y a une vraie intelligence dans ce dessin. Une fausse naïveté et un traitement très affirmé pour un si jeune âge (ça m’énerve !).
Allez visitez son site, faites lui de la pub.
A bientôt
Je vous invite à regarder cette vidéo, publiée la semaine dernière, de la conférence animée par Amit Sood sur le Google Art Project.
Ce service, développé par Google, est en ligne depuis février 2011. Grâce à sa technologie du Street View, Google a permis la numérisation en 3D, de 385 salles de musées de dix-sept grands musées ou grande galeries d’art, connus au travers le monde, dont le Metropolitan Museum of Art, le Moma, la National Gallery de Londres, le musée du château de Versailles où le musée Van Gogh…
Alors… que peut-on faire avec cet outil ? Je vous invite à regarder la video ci-dessous pour le savoir.
Comment ont-ils réussi à numériser tout ce contenu (avec une résolution très fine de 10 millions de pixels permettant un zoom approfondi dans les œuvres) ? Là encore, je vous propose de regarder cette vidéo qui montre à quel point Google a mis les moyens pour offrir un tel service.
En ce qui me concerne, je trouve ce site très utile, intéressant et dépoussiérant ! À nous les balades nocturnes ! Les musées sont à nous !
Pour vous en rentre compte :
http://www.googleartproject.com/
Mise à jour
Le Google Art Project vient de passer en V2.
Le projet couvre désormais 151 musées (17 auparavant). 40 pays sont représentés pour un total de plus 30 000 œuvres !
Encore mieux !
Le pitch : une expédition amazonienne ramène au Muséum d’histoire naturel de New York des restes d’une civilisation disparue. Tombés dans l’oubli, ces trésors sont exhumés à l’occasion d’une grande exposition. Commence alors une atroce série d’assassinats sauvages perpétrés par une abominable bestiole… Inspirant, non ? Il faut donc imaginer une composition qui pourrait restituer l’ambiance amazonienne, la menace et le confinement du huis clos dans lequel l’intrigue se déroule. N’oublions pas, également, l’impact que doit avoir une couverture (surtout un thriller). La couverture doit donc être graphique et efficace. Attention à la surcharge visuelle, risque majeur, dans ce genre de montages. L’illustration ne doit pas prendre le pas sur la typographie et l’ensemble de la forme doit rester lisible.
Créez un nouveau document : Fichier> Nouveau> Document A4. Choisissez le mode de couleur RVB. Même si ce document est destiné à être imprimé en offset, c’est à dire en CMJN, pour pouvoir utiliser les filtres et mieux gérer les incrustations nous utilisons le RVB. Nous verrons à la fin comment convertir en CMJN et conserver au mieux la qualité des couleurs. Remplir le fond avec du noir. Trouvez une texture de sol craquelé, intégrez la dans le document et donnez lui une perspective avec l’outil transformation.
Il est possible que la couleur du sol ne vous convienne pas ou que les craquelures ne soient pas suffisamment marquées. Utilisez le réglage Images > Réglages > Luminosité/Contraste et Teinte/Saturation pour ajuster l’image à vos désirs. Créez un nouveau calque (Calque > Nouveau > Calque) le remplir avec un dégradé noir et blanc. Blanc en bas, noir en haut. Mettre ce calque en mode de fusion « produit ». Il est possible que vous vous y preniez à deux fois pour trouver le bon dosage du dégradé. Persévérez !
Trouvez une photographie bien contrastée d’un arbre et surtout de ses racines. Glissez le document dans votre document principal. Sélectionnez la zone de racine qui vous intéresse, intervertissez la sélection (Sélection > Intervertir) et effacez le reste. Utilisez le réglage Teinte/Saturation et enlevez la saturation de l’image. Utilisez Luminosité/Contraste pour accentuer encore les contrastes. Un astuce : dupliquez le claque et appliquez le filtre Passe-haut . Passez ce calque en incrustation. Voilà, vous avez des contrastes puissants.
La zone de racine que vous avez n’est pas suffisante pour couvrir la largeur de la composition. Ici, on a dupliqué le calque et appliqué une symétrie horizontale. Puis on a effacé la partie du calque qui débordait sur le calque original pour ajuster le placement des racines et faire un ensemble crédible. On fusionne les deux calques. On crée un nouveau calque que l’on remplit de la couleur marron du sol. On met ce calque en mode de fusion « couleur » et l’on aplatit les deux calques. Nous voilà avec un bel ensemble de racines marron bien contrastées. Il nous reste alors à utiliser le réglage Édition > Transformation > Torsion pour gérer l’ajustement de l’ensemble des racines et mettre le tout en perspective.
Trouvez un beau tronc coupé, bien texturé et si possible à peu près dans la même perspective que votre sol et vos racines. Détourez l’arbre avec l’outil plume (c’est plus long mais le résultat est bien plus propre) en suivant bien les contours du tronc. Une fois le tronc isolé, appliquez le même traitement de couleur et de contraste que pour les racines.
Utilisez le réglage Transformation > Torsion pour mettre le tronc en place sur les racines et gérer la perspective. Il est désormais indispensable de procéder à des raccords entre le tronc et les racines. Copiez et collez des bouts du tronc aux endroits où vous souhaitez faire des ajustements. Effacez avec un gomme douce une partie de ces raccords pour faire une transition en douceur entre les deux matières. Utilisez le réglage Transformation > Déformation pour ajuster les morceaux de troncs aux courbes des racines.
Trouvez une autre image de racines (si possible plus fines et plus sèches que les précédentes), appliquez le même traitement de couleur et de contraste que précédemment et importez la photo dans votre document principal. Appliquez une symétrie verticale à votre image, utilisez le réglage Transformation > Torsion pour gérer la perspective de ces racines d’arrière-plan. Passez le calque en mode de fusion « incrustation ». Appliquez un masque de fusion au calque des racines de premier plan et utilisez un aérographe noir doux sur le masque pour effacez la limite entre les racines de premier et d’arrière-plan.
Nous avons ici, achetés une image dans une agence afin d’avoir le choix de l’orientation et de la pose de la main. Mais ce visuel peut être reproduit assez facilement. Détourez l’image (toujours avec la plume), faite une sélection à partir de votre tracé et glissez l’image dans votre document principal. Utilisez le réglage Transformation manuelle pour ajuster la taille et l’orientation de la main. Appliquez un masque de fusion sur le calque de la main et utilisez l’aérographe noir doux sur le masque pour ajuster la transition entre la main et le tronc.
Afin d’éviter une rupture visuelle entre la « matière » de la main et celle du tronc, il faut appliquer un traitement de texture et de couleur sur la paume. Détourez le dessus du tronc et passez le en mode de fusion « incrustation » au-dessus du claque de la main. Pour faire apparaître les rainures du bois, montez les contrastes et baissez la saturation. Copiez et incrustez, en suivant les lignes de la main, les rainures et les cassures du dessus du tronc. Effacez les raccords avec une gomme douce à l’opacité modérée. Enfin, créez un nouveau calque, passez le en mode « couleur », utilisez un aérographe doux à la couleur du tronc et faites les raccords nécessaires pour que la teinte de l’ensemble soit harmonieuse.
Trouvez une photographie d’un joli tronc noueux. Détourez le, et glissez le dans le document principal. Appliquez lui le traitement de couleur et de contraste appliqué aux racines et au tronc.
Utilisez l’outil Transformation > Déformation et ajustez la forme du tronc noueux au contour gauche de la main et du tronc. Dupliquez le calque, appliquez-lui une symétrie horizontale et ajustez le, avec la même méthode, au contour droit. Avec une telle image, il est possible de laisser libre cours à sa fantaisie et de créer les formes que l’on souhaite. Appliquez un masque de fusion sur chacun des claques et utilisez l’aérographe noir doux avec une faible opacité sur le masque pour assurer la transition entre la main et le tronc. Si nécessaire, utilisez un calque en mode de fusion « couleur » pour ajuster la teinte.
À ce stade, la « structure » de l’illustration est terminée. Nous allons désormais passer à l’habillage, c’est-à-dire, la mise en couleur et les finitions. Ces dernières étapes génèrent, en général, un grand nombre de calques. Je vous invite donc à faire un peu de ménage dans vos calques et de bien les nommer. Vous pouvez également créer des groupes et rassembler vos calques dans des ensembles cohérents.
Trouvez une photo d’iguane, comme celle-ci, détourez-la (au moins partiellement) pour récupérer la « matière » qui vous semble la plus intéressante. Supprimez de la saturation et montez les contrastes. Glissez cet élément dans le document principal.
Passez le calque de peau en mode de fusion « incrustation », utilisez le réglage Transformation > Torsion ou Déformation pour adapter la peau à la main. Appliquez un masque de fusion sur le calque et prenez l’aérographe noir doux avec une opacité moyenne pour travailler une intégration harmonieuse. Dupliquez ce calque et incrustez de la peau de lézard partout où vous jugez cela nécessaire (pensez à les ranger dans un groupe de claques).
Il est temps de mettre un peu de couleurs dans cette composition (pas trop, ça reste du thriller). La bête du roman étant issue d’un mélange végétal / reptile, le vert s’impose. Sélectionnez 3 couleurs (que vous garderez dans la palette) : un vert / jaune, un vert foncé sali par du noir et un marron / gris. Créez un nouveau calque passez le en mode de fusion « couleur ». Munissez-vous de l’aérographe doux avec une faible opacité et passez une base vert / jaune sur les deux tiers de la main. Quand la teinte vous convient, créez un nouveau calque en mode « couleur » et utilisez les deux autres couleurs par touches pour accentuer les contrastes et améliorer le raccord avec la couleur du tronc. Sélectionnez les contours de la main et du tronc (shift +pomme + clic sur chacun des calques concernés), intervertir la sélection et effacez les couleurs qui débordent de la main ou du tronc. Créez un calque et le sélectionner. Contracter la sélection de 250 pixels et appliquez un contour progressif de 150 pixels. Intervertir la sélection et remplir de noir. Passez le calque en mode produit.
Trouvez des visuels de mousses et de lichens sur des sites de textures. Copiez et collez des morceaux de mousses dans les différents creux du tronc et de la main. Passez ces calques en mode « incrustation », « lumière crue » ou baissez simplement leur opacité. Gomez les raccords avec une gomme douce. Créez un calque et passez le en mode « couleur ». Créez des coulures vertes avec l’aérographe à faible diamètre et faible opacité. Copiez de la mousse sur les racines et incrustez de la même manière. Cette étape est fastidieuse et génère bon nombre de calques, donc, patience et organisation. C’est aussi un moment où vous pouvez doser à volonté le degré de « trash ».
Trouvez un beau gros plan de tentacules de pieuvre (il y en a sur Wikipedia) et détourez les ventouses. Essayez de les choisir en fonction de la disposition dans laquelle vous souhaitez les placer sur la main. Détourez également des groupes de ventouses (par 3 et par 5). Cette étape prend un peu de temps, mais elle est nécessaire pour avoir un bon rendu. Pensez à utiliser un contour progressif (1 ou 2 pixels) au moment du détourage afin d’éviter d’avoir à gommer chaque contour de ventouse. Baissez la saturation et augmentez le contraste des ventouses. Disposez ces ventouses détourées un peu partout sur le haut de la paume et le bord des doigts. Variez leur taille et leur disposition, l’ensemble doit sembler relativement aléatoire. Passez les dans différents modes de fusion (lumière crue, incrustation…) ou gérez leur opacité. Attention de ne pas en mettre trop.
Trouvez des visuels de lierre tombant en liane ou quelque chose d’approchant. Détourez les feuilles (la sélection automatique devrait suffire) et glissez la liane ainsi détourée sur votre document principal. Adaptez les couleurs et les contrastes à l’ambiance de l’illustration. Utilisez le réglage Transformation manuelle et adaptez le feuillage aux contours de la main et du tronc. Dupliquez et réduisez la taille du feuillage et faites ainsi courir le végétal le long des arêtes. Passez, si nécessaire, certains calques en mode « lumière crue » ou « incrustation ».
Pour résumer très brièvement le mode de couleur RVB (rouge, vert, bleu) est le mode de couleur des écrans, le CMJN (cyan, magenta, jaune et noir), le mode de l’imprimé. Quand on passe d’un mode à l’autre, on peut perdre en qualité de couleur. Il est donc parfois nécessaire après un passage obligatoire au CMJN de retoucher les couleurs, de leur redonner de l’intensité. Mais attention, enregistrez d’abord une version aplatie de votre fichier avant de convertir et de retoucher, sinon, vous risquez d’avoir des surprises ! Le fichier passé en CMJN est intégré dans la maquette de la collection sous QuarkXPress. Les typographies utilisées sont du Trajan pour le bloc auteur et de la Hermes pour le titre.
Au fur et à mesure les éditeurs de contenu sur internet adaptent leurs contenus à nos goûts personnels (y compris les résultats de recherche et les news).
Tout ceci n’est pas sans conséquences. Ces filtres nous enferment dans des bulles de contenus qui pourraient à terme modifier notre perception de l’information. Ce qui serait, pour l’auteur de cette conférence, un risque pour notre ouverture sur le monde et la libre diffusion des points de vue.
Eli Pariser est l’auteur du livre « The Filter Bubble, » qui est sorti le 12 mai 2011. Dans cet ouvrage il se demande si les outils modernes de recherche, filtrant et adaptant de plus en plus les contenus à nos « prétendues » attentes n’est pas un risque à terme. Il invite les principaux acteurs de la production de contenu à plus de transparence.
Je vous invite à lire
cet article intéressant
publié par design shack
du reseau smashing.
Le débat est ouvert :)
Relookage de la série Carol Jordan et Tony Hill de Val McDermid chez J’ai lu.
Travail de repositionnement de l’auteur dans le catalogue thriller et policier.
illustrations réalisées par mes soins
Vous le savez peut-être, fin mars, Eurostar a présenté, à Londres, son nouveau logo. Conçu par l’agence londonienne Someone.
Les codes typographiques et les codes couleurs sont ceux du cadre supérieur, plutôt masculin. L’effet relief du « E » et le mouvement de la traverse apporte beaucoup de dynamisme et de personnalité à un logo qui, sans cela, aurait été un peu gras.
Personnellement je le trouve réussi.
Mais l’agence Someone ne s’est pas arrêtée là !
Ils ont également défini l’identité typographique de la marque afin d’harmoniser l’ensemble de la communication visuelle. Le caractère de base utilisé est le Fresco Informal désigné Fred Smeijers (un concepteur hollandais) en 1998. Cette typographie est appréciée pour son caractère construit et sérieux. Elle est utilisée par la presse ou la communication « corporate ». Elle est ici enrichie par l’agence londonienne d’une traverse fluide qui évoque bien l’idée de mouvement, de voyage. Une association assez réussie entre la forme d’un caractère structuré et une contre forme dynamique.
Le caractère a été étudié pour être utilisé en roman, gras et italique. Il existe en 2 versions : traverse à gauche ou à droite afin que la première et la dernière lettre encadrent harmonieusement le titrage.
Au dernières nouvelles, le client a trouvé cette initiative esthétique et pratique…
En voilà une idée géniale ! Regardez cette video :
Les cubes Sifteo cubes sont des petits ordinateurs de quelques centimètre de côté munis d’un écran couleur et d’un capteur de mouvement. Ils peuvent se reconnaître entre eux et sont connectés, sans fil, à votre ordinateur. Ca à l’air tout con, mais c’est génial ! L’espace d’imagination, de recherche d’ergonomie et de design que ces petits objets ouvre est très intéressant et furieusement original. Sachant, en plus qu’on peut les combiner, jouer à plusieurs, rajouter des cubes… J’ai hâte d’essayer.
Prix : 149 $ pour trois cubes, le support pour les recharger, un adaptateur secteur et un cable USB
$39 par cube en plus jusqu’au maximum de 6
Disponible directement sur le site du constructeur à la mi 2011 :)
Cette expérience graphique, commandée par l’école Elisava de design de Barcelone et dirigée par Soon In Tokyo (agence décalée fondée par Nuria Guinovart, Angelo Palma et Javi Donada qui vont jusqu’à citer Groucho Marx sur leur site…), est réalisée par les étudiants et les professeurs de cette école.
Tout a commencé a avec 56 GIF animés réalisés par Johnny Kelly et Matthew Cooper. Le projet a désormais l’ambition de grossir jusqu’à devenir une plateforme alimentée par la participation de créatifs et de designers du monde entier.
En ce qui me concerne je trouve cette expérience graphique, ludique, très graphique et en même temps un peu « roulé sous les aisselles ».
Ca me plait beaucoup !
Font Shop vous présente les plus belles typographies de l’année 2010. Les fonts dont ont a le plus parlé dans la blogosphère, celles qui se sont le plus vendues.
Un coup d’oeil intéressant
http://www.fontshop.com/blog/newsletters/december10b/index.html
J’ai eu l’occasion de travailler avec Alain Delorme quand il a accepté qu’une de ses photos de la série « Little dolls » illustre le programme presse des éditions J’ai lu.
La découverte de son univers très graphique, très coloré où le décalage grinçant est pratiqué avec bonheur a été pour moi un réel plaisir. Il a depuis accepter d’illustrer la couverture du titre d’Isabelle Lortholary, « Heureuse ou presque« .
C’est quelqu’un avec qui j’ai aimé travailler et dont j’ai plaisir à suivre le travail (Prix Arcimboldo, Gens d’Image, en 2007 !)
Je découvre donc ce matin dans ma boîte mail un message me signalant qu’il expose sa série Totems, jusqu’au 19 février au Bon Marché dans le 7e, et ça me donne très envie d’y aller.
Pour plus d’infos :
http://www.alaindelorme.com/?p=works&ga=totem
Les webmasters, surtout les plus anciens, restent souvent persuadés qu’un site Web ne peut être composé qu’en Times ou en Arial. Parent pauvre du design sur Internet, la typographie ne fait que rarement l’objet d’études poussées et de choix raisonnés de la part des concepteurs de sites.
À l’heure des écrans en haute résolution, des iPhone et autres tablettes graphiques et du Wifi omniprésent, à l’heure où Internet devient une extension de la vie de tous les jours et où le nombre de pages lues sur un écran est en train de dépasser celui des pages lues sur papier, il est temps de faire le point sur l’importance et les conséquences du choix typographique dans la mise en pages virtuelle et sur les possibilités offertes aujourd’hui pour implémenter ces caractères avec l’assurance d’une compatibilité accrue, sur tous supports logiciels et matériels.
Graphiste, journaliste et photographe, David Rault devient directeur artistique au sein d’une agence de conception de sites Internet en 1995. Il voyage et travaille régulièrement entre Paris, New York et Tokyo jusqu’au début des années 2000, lorsqu’il devient enseignant en typographie à l’École supérieure d’art et de design (ESAD) d’Amiens, où il restera quatre ans. Parallèlement, il rédige des cours de typographie pour des écoles privées parisiennes, écrit régulièrement articles et critiques pour le journal Libération ou Amazon.fr, réalise le graphisme de dizaines de sites Internet pour le compte de la société Symbioz Design dont il est également le directeur, et il est invité à deux reprises au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour participer à des conférences (dont une table ronde avec l’auteur Scott McCloud en 2000).
Également présentateur et animateur de conférences de presse dans plusieurs festivals de cinéma depuis 1999 (dont le Festival du film américain de Deauville et le Festival International de Marrakech), David Rault a réalisé trois courts-métrages dont Monde Extérieur en 2002, sur un scénario de Michel Houellebecq, avec Melvil Poupaud et Kad et Olivier. Il s’installe à Istanbul fin 2004, où il exerce la profession de directeur de création en freelance au sein de Paristanbul, agence de branding et de packaging ; il remporte le Bronze Award à Monaco lors de la cérémonie des Pentawards 2008, compétition annuelle internationale de design packaging.
Membre de l’Atypi (Association Typographique Internationale), son « Guide pratique de choix typographique » paraît en mars 2009 aux éditions Atelier Perrousseaux, dont il devient directeur de collection en avril de la même année. Il prépare actuellement un recueil de photographies et une monographie du typographe et affichiste Roger Excoffon, à paraitre tous deux courant 2011.
pour plus d’info : http://www.paris-web.fr/
(conférences souvent passionnantes ! Allez-y !!!)
“ De nombreux éléments peuvent déjà nous faire comprendre ce qu’on peut entendre à l’heure actuelle, par graphisme ; c’est-à-dire cet aspect pluridisciplinaire et en même temps fondé essentiellement sur un projet qui manie les diverses disciplines dans la quête d’une sorte de synthèse des arts. ”
conférence du 9 janvier 2007 sur l’histoire du graphisme en France par Michel Wlassikoff
Je décide volontairement de démarrer ma réflexion à partir de 1945. Outre l’envie de vous épargner les sentiers balisés (Gutenberg et ses amis), je souhaite inscrire ma réflexion dans un contexte pluri-médiatique. Pendant l’entre-deux-guerres la radio a pris une place importante face à l’imprimé, l’écoute du journal radiophonique devient fréquente. Le cinéma et la télévision (principalement à partir de la fin des années 50) prennent de plus en plus d’importance (notamment grâce à l’influence culturelle américaine). La communication devient globale et massive.
À cette période, et certainement en réaction à la naissance de la concurrence multimédia, les journaux diversifient leurs contenus, de nouveaux format sont essayés (format tabloïd) ainsi que de nouvelles formules. L’agence France presse est créé, ainsi que les Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) qui favorisent la diffusion de l’information. Au début des années 50 France-Soir est distribué à plus d’1 million d’exemplaires.
Dans ce contexte, après des années de pénuries et de privations, apparaît une société de plus en plus consommatrice de biens culturels et matériels. La publicité (le célèbre slogan « Moulinex libère la femme » en est l’exemple caricatural) se développe et favorise la diffusion d’un modèle consumériste et la naissance d’une société de loisir. La technologie avant à grands pas, le Polaroïd est inventé aux États-Unis en 1947, les Américains John Bardeen,William Shockley et Walter Brattain reçoivent le prix Nobel en 1956 pour l’invention majeure (pour l’avenir de l’informatique notamment) du transistor.
C’est le début en France des Trente glorieuses !
Prochain article : médias et graphisme dans les années 50. À bientôt.
Chers lecteurs,
Je commence aujourd’hui un cycle d’articles sur l’histoire du graphisme professionnel, ses évolutions et, dans la mesure de mes petits moyens ses perspectives. Ou plus exactement, comment je vois le métier aujourd’hui et à moyen terme.
Quelle légitimité ai-je pour parler de ces sujets ?
J’ai suivi une licence d’histoire et je suis diplômé de l’école des arts et industries graphiques Estienne. Je pratique et vis du graphisme depuis juin 2003. Je serais bien entendu ouvert à vos commentaires qui je l’espère permettront d’enrichir ce cycle.
Pourquoi ce cycle ?
Tout est dans le titre : le graphisme professionnel est né dans l’édition. Quel que soit l’angle selon lequel je considère cette problématique, je n’y trouve pas de contre argument – je fais ici le distinguo entre graphisme artistique et graphisme professionnel, plus proche de la démarche de l’artisan que de la démarche de l’artiste. Que l’on parte des premières écritures cunéiformes (mis au point en basse Mésopotamie entre 3400 et 3200 avant J.-C.) , des hiéroglyphes égyptiens (qui inspirent encore de nombreuses créations), des enluminures médiévales, de la naissance des caractères mobiles d’imprimerie, de la presse, cette affirmation reste vrai : tout part de l’édition.
Je suis actuellement en pleine réflexion sur la pratique de mon métier de graphiste. Je m’intéresse depuis longtemps aux NTIC et pourtant je travaille dans l’édition (secteur ancien et un poil conservateur) et me passionne aussi pour l’histoire. Hors, avec cette double culture j’ai parfois l’impression de me retrouver, comme l’âne de Buridan, bloqué au milieu de la route. Plus je regarde et plus je trouve que le fossé se creuse entre des pratiques différentes de nos métiers. Je ne compte plus les lieux où les passions se déchaînent pour savoir si les graphistes « print » peuvent faire du web et vice versa où l’on vous dit « vous ne pouvez pas comprendre vous n’êtes pas assez web »… Cette « cessession » n’a pas de sens, elle est au mieux réductrice au pire perverse. Réductrice, parce qu’elle nie la filiation entre les pratiques anciennes du graphisme et les pratiques moderne (la réflexion contemporaine sur l’ergonomie est-elle si éloigné de la recherche de lisibilité de nos anciens ?), perverse parce qu’elle réduit le graphiste à sa seule compétence technique.
Nier la filiation entre pratique éditoriale et pratique web, c’est réinventer le fil à couper le beurre, réduire le graphiste à sa simple compétence technique, c’est se priver du recul, de la capacité d’organisation et de hiérarchisation du message, de la vision singulière que le graphiste, du fait de son savoir et de son savoir faire, peut avoir. Je souhaite donc remettre la pratique de la création graphique en perspective et rassembler ce qui ne devrait pas être séparé.
Mon prochaine article retracera donc brièvement l’histoire de la pratique du graphisme professionnel en France.
À très bientôt !
Le studio Antrepo Design nous propose une réflexion sur la packaging de marques mondialement connues et nous invite à réfléchir sur la simplification et l’allégement de leur identité visuelle.
Sur leur blog http://www.a2591.com/ ils nous invitent même à donner notre préférence entre l’original, une version intermédiaire et la version la plus épurée. Cette démarche invite à la réflexion…
En ce qui me concerne, je trouve cette démarche intéressante, mais je trouve que l’identité visuelle de ces produits se rapproche, du coup, de l’identité des produits de marque distributeur.Autant sur un produit comme le Nutella je trouve que ça modernise vraiment l’image, que ça impose une vraie rupture avec le concurrence et que ça remet en avant la qualité, l’authenticité du produit, autant sur d’autres produits, je suis plus circonspect. En effet sur le packaging Durex je trouve qu’on perd l’aspect qualitatif de la marque, de même pour le packaging Nesquik. Sur le packaging Redbull, je trouve même qu’on frise le contre-sens en se rapprochant des codes du luxe et en abandonnant le côté mass market. Ca devient, à mon sens, trop élitiste.
Ce n’est bien sûr que mon opinion. Je trouve malgré cela l’expérience très intéressante. Regardez ainsi ce magnifique packaging Schweppes !
A travers une sélection d’une centaine d’affiches, c’est tout l’univers créatif de Batory qui est ainsi retracé. Illustrant principalement les domaines culturels de la danse, du théâtre, de la littérature ou de la musique, les affiches photographiques de Batory offrent une réponse visuelle originale où domine une poésie imprégnée de surréalisme. L’émotion qui en résulte a marqué les esprits, inscrivant ainsi ses images dans la mémoire collective.
Né en Pologne en 1959, Michal Batory est diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Plastiques de Lodz. Après ses études, à la fin des années 1980, il s’installe à Paris et travaille quelques années en agence. Il gagne son indépendance en 1994, date à laquelle il commence sa collaboration avec le théâtre de la Colline pour lequel il signe la ligne graphique, les publications et les affiches. Cette collaboration va durer trois ans. S’enchaîne ensuite toute une série de commandes issues des plus grandes institutions culturelles : l’Ircam et l’Ensemble Inter contemporain (de 1996 à 2002) dont il réalise les affiches, l’identité visuelle des CD et des publications. La Cité des sciences et de l’industrie pour laquelle il imagine les affiches et la scénographie de plusieurs expositions. Le Centre Pompidou, le théâtre de Chaillot avec lesquels, là encore, il tisse des liens réguliers de 2001 à 2009. Michal Batory collabore avec les éditions Flammarion, Belin et Drzewo Babel, ou encore Radio France et le centre des Arts à Enghien-les-Bains. Son vocabulaire plastique s’affiche alors dans les rues de Paris et s’impose plus largement dans la culture visuelle française.
L’art de Michal Batory se situe à la croisée de deux univers artistiques : les affiches polonaises et le surréalisme. De sa formation et de ses origines, il n’a pu échapper à l’art des artistes constructivistes tels que Rodchenko, Lissitzky ou Strzeminski, dont étaient issus ses professeurs. Plus que les systèmes de composition, c’est l’art du collage, du photomontage, et le travail sur la lettre qu’il regarde avec attention. Avec cette technique, il applique à l’affiche cette conception de la beauté émise par Lautréamont et reprise par André Breton : « Beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ». Très souvent, ces images reposent sur cette association incongrue de deux objets, ou de deux idées, engendrant la surprise, l’insolite, l’humour, la poésie, l’émotion.
Mais une fois dépassé ce ciment référentiel, ce qui caractérise le langage graphique de Michal Batory est qu’il est en lien étroit avec son univers mental, fait de rêverie et de poésie, où les éléments les plus simples de son quotidien sont métamorphosés en images poétiques.
Pour cette première grande rétrospective dans un musée français, Michal Batory a choisi de partager sa création graphique et d’en révéler la genèse.
Je vous invite donc à visiter l’expo qui se tiendra du 20 janvier au 22 mai 2011 aux Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli.
En plus de voir de très belles œuvres vous aurez le plaisir de découvrir le travail d’un artiste foisonnant d’idées et de concepts, très humain et bon vivant !
Personnellement j’adore le travail de cet homme, allez-y !
pour plus d’infos sur Michal Batory
http://www.pixelcreation.fr/graphismeart-design/graphisme/michal-batory/
Je vous invite à découvrir la présentation par Howard Schultz, CEO de Starbucks.
http://www.starbucks.com/preview
Ce logo n’avait pas été relooké depuis 1992. C’est donc un événement dans l’univers de l’identité.
Un élément pique tout de suite notre intérêt : aucune signature n’accompagne ce nouveau logo. Starbucks rentre donc dans le club fermé des logos anonymes où siègent déjà Nike, Apple…
Ce nouveau logo marque aussi la volonté pour la marque de sortir d’une passe difficile (restructuration) avec une nouvelle identité visuelle. Nouvelle identité qui devrait permettre à Starbucks de se développer sur d’autres marchés. «Même si nous avons été et serons toujours un distributeur de café, il est possible que nous ayons à l’avenir de nouveaux produits sans café» nous annonce ainsi le PDG de l’entreprise.
Mais, comme à chaque fois qu’une marque d’une telle notoriété fait évoluer son identité, les passions se déchaînent rapidement (on se souvient du logo GAP ou Wikipedia, par exemple). Certains fans se disent déjà perdus et réclament le retour de l’ancien logo. D’autres doutent de la pertinence de supprimer le nom de la marque dans le logo…
De toute façon quand on sait que selon les types psychologiques de Jung, 45 % des gens sont hostiles au changement, convaincre est toujours une affaire délicate.
En ce qui me concerne, je trouve ce logo plus graphique, plus lisible. L’impact visuel est amélioré et la compréhension plus facile. Je trouve donc que cette évolution est raisonnable et modernise l’image sans pour autant perdre le consommateur. C’est déjà une performance !
Tout frais, tout chaud le nouveau programme presse des éditions J’ai lu vient d’être livré.
Il est illustré par Alexandre Parrot, talentueux autodidacte, que je vous invite à découvrir sur
http://alexandreparrot.free.fr
Couverture réalisée par mes soins pour illustrer de livre de Lincol Child (du duo d’auteurs américains Preston & Child – à ce titre je vous invite chaleureusement à lire leur titre La chambre des curiosités qui est un excellent polar)
Plus d’infos sur http://www.prestonchild.com/
Lettres à nos mères est un livre écrit sous la direction de Jean-Pierre Guéno. Il s’agit d’un recueil de correspondances de personnages illustres avec leurs mères.
Nous étions 5 pour réaliser des maquettes intérieures originales pour chaque lettre.
Ici, deux textes, mis en page par mes soins.
Les éditions J’ai lu viennent de lancer une nouvelle collection de cuisine en association avec les éditions de l’Épure.
Je vous invite à ce titre à consulter l’article de Elle à table de l’édition de juillet août 09 qui est consacré à cette jolie maison.
Ce fût un plaisir de créer cette collection originale dont l’identité visuelle tranche avec ce qui existe sur le marché.
Un plaisir d’abord parce que les éditions de l’Épure font du beau et du bon, un plaisir aussi parce que les personnes que j’ai rencontré ont un vrai engagement dans leur travail, une vraie vision.
Nous souhaitions créer un objet de belle qualité (beau papier, belle maquette intérieure…) à la hauteur de la qualité du fond éditorial de notre partenaire, sans, toutefois, créer un produit élitiste.
Nous avons donc choisi une conception de couverture ludique, vivante tout en restant élégante. Je vous montrerai prochainement les autres couvertures de la collection, ainsi qu’un aperçu de la composition intérieure.
J’espère sincèrement que ce projet rencontrera un succès.
Les lecteurs nous le diront…
Bonjour à tous. A près 5 années heureuses au sein du service de création des éditions J’ai lu, le temps est venu pour moi de découvrir de nouveaux horizons.
Après des centaines de couvertures de livres, des dizaines d’outils de marketing, d’outils de communication presse, j’aspire à plus de « challenge » professionnel.
Chose que le groupe auquel j’appartiens n’est pas en mesure de me proposer.
Ce que je cherche ? Un boulot qui pourrait m’offrir autant de richesse créative, parce qu’il faut bien l’admettre, certains projets sur lesquels j’ai bossé étaient passionnant. Un boulot où je pourrais développer des compétences que je ne maîtrise pas encore totalement. Je n’y peux rien quand je ne n’apprends pas je dépéris. Un boulot où l’humain est une vraie richesse que l’on fait fructifier.
L’eldorado existe-t-il ? Sans doute. Où ? Je ne sais pas encore…