Lettrage à la main
Vous cherchez de l’inspiration, de nouvelles idées…
Ce tumblr vous intéressera forcément :
http://theartofhandlettering.tumblr.com/
A bientôt
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A bientôt
Bonjour à tous,
Voilà, le deuxième volume de la série des intégrales de Philip K. Dick vient de sortir dans la collection Nouveaux millénaires dirigée par Thibaud Eliroff.
La conception graphique a été faite par mes soins.
J’aime ces projets dont l’impact en rayon est très fort. Un côté vintage et des couleurs qui claquent !
Toujours du même auteur et toujours dans la collection Nouveaux Millénaires, ressort Bladerunner (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?), le livre qui a inspiré le film du même nom, réalisé en 1982 par Ridley Scott.
J’ai souhaité m’inspirer de l’univers de ce film, sans en reprendre une image. Tout est donc en néons et en fluo. Très année 80 !
Merci et à bientôt
“il fallait un visuel fort, efficace, un visuel surtout qui laisse une grande part à l’imaginaire de chacun.”
Du 7 mars au 4 novembre 2012, se tient, au Musée national de la marine – Trocadéro, se tient l’exposition Phares.
Sur 1000 m2, le public est invité à découvrir les feux de la mer : comprendre l’histoire, le fonctionnement des phares, découvrir les hommes qui les ont créés ou servis, mais aussi s’intéresser à la culture qu’ils engendrent. L’exposition Phares s’articule en trois axes principaux : une approche historique et scientifique, la découverte des métiers et des hommes liés aux phares, leur sens mythique et artistique. Riche de 650 objets exposés, le parcours est jalonné d’audiovisuels et d’installations lumineuses.
Pour assurer la promotion de cette belle exposition, le Musée de la marine a fait appel à Mateo Baronnet du studio Lot49 pour concevoir cette magnifique affiche. Je l’ai découverte un matin à la sortie des transports, et j’ai tout de suite été frappé par la simplicité et l’efficace esthétique de cette création. J’ai penché la tête sur le côté, me suis tordu le cou, pour lire les crédits imprimés en petits caractères. Fort de ce renseignement, j’ai pris contact avec son concepteur.
Après une mise en concurrence avec d’autres agences, il a remporté le budget grâce à ce parti pris, osé et créatif.
Mateo Baronnet nous commente ainsi sa production :« La difficulté de l’exercice résidait dans l’approche visuel du phare, sa représentation, l’image que s’en fait le public. Un phare brille la nuit. Or la nuit n’a jamais rien donné de bon sur une affiche. D’ou l’idée de jouer sur la stylisation d’une part, sur le crépuscule d’autre part. Et ce afin que la silhouette se détache sur le ciel, mais que brille aussi le faisceau dans la nuit. En ce qui concerne la typo, j’ai voulu m’approcher au plus près des caractères peints sur les phares. »
J’ajoute à ce commentaire une proximité bienheureuse avec les oeuvres de grands affichiste, tel Cassandre, alias Adolphe Jean Marie Mouron, graphiste, affichiste, décorateur de théâtre, lithographe, peintre et typographe français (Il est principalement connu pour ses affiches publicitaires pour l’Étoile du Nord, Dubonnet, ou du paquebot Normandie, réalisées dans les années 1930) ou encore Roger Pérot et sa célèbre affiche Delahaye. Et on pourrait en citer d’autres…
Cette élégante ré-interprétation des codes de l’affiche que nous avons tous, consciemment ou pas, intégré dans notre culture visuelle, donne beaucoup de force à cette affiche. L’imaginaire des affiches des années 30 (voiture, train, voyage, découverte) vient ici faire écho à l’imaginaire maritime. Je regarde ce panneau de gare, et je rêve déjà :)
Bref, une jolie création, un visuel fort, des références visuelles. J’aime beaucoup !
Pour plus d’infos :
http://www.musee-marine.fr/
http://www.lot49.fr/
Bonjour,
Je vous présente ce soir un excellent lettrage (je suis très fan de calligraphie et de lettrage) réalisé par Marcelo Schulz, directeur artistique brésilien de 31 ans. Co-fondateur de l’agence DDQ Design à Curitiba dans le sud du Brésil, il est passionné par la conception graphique et l’illustration, qu’il pratique tout le temp de façon compulsive.
Ce travail calligraphique, est un exercice personnel autour du célébrissime slogan Nike « Just Do It ». Une réalisation de grande qualité, très dynamique et bien maîtrisée à mi-chemin entre le graff’ et le lettrage typographique.
Je vous laisse découvrir ces œuvres
Pour plus d’infos :
http://www.marceloschultz.com/
http://www.ddq.com.br/
Une de mes dernières illustrations pour la couverture du titre de Philip K. Dick, Sur le territoire de Milton Lumky.
Le pitch : Bruce est un jeune commercial plein d’avenir. Au volant de sa Mercury flambant neuve, il arpente les États de l’Ouest à la recherche des meilleures affaires pour le compte de ses employeurs. Mais un jour, sa tournée l’amène dans la bourgade anonyme qui l’a vu grandir et qu’il pensait avoir laissée derrière lui pour toujours. Un lieu où passé et présent s’entremêlent, adoptant tour à tour les visages de Susan, celle qui fut son institutrice et deviendra sa femme, ou de l’insaisissable Milton Lumky, l’homme brisé qu’il pourrait devenir, s’il n’y prenait garde.
En ce moment je travaille beaucoup sur les titres de Philip K. Dick, l’auteur culte de Blade Runner et du Maître du Haut Château et j’y prends vraiment plaisir (j’aime cet auteur). J’aurais donc l’occasion de vous présenter d’autres couvertures dont, notamment, la couverture de Romans 1953 – 1959, premier opus d’une anthologie de l’œuvre de ce maître du fantastique américain.
À bientôt
Dan Mountford a seulement 20 ans. Il est étudiant à l’université de Brighton.
Son travail photographique en double exposition (surimpression de deux images ou plus sur un film photographique) est déjà très mature et très abouti. Le genre de mec génial qui ferait rager n’importe quel photographe / graphiste chevronné qui pratique depuis des années… Il y a 1624 personnes qui suivent sa page facebook, sur behance.net il a été vu plus de 7500 fois. Ca fait pas mal pour une vingtaine d’année.
Je vous laisse découvrir. A titre personnel je trouve ce travail très abouti.
Duane Hosein est un artiste / illustrateur insomniaque vivant à New York. Il a passé une grande partie de son enfance à se cacher derrière les pages d’un livre ou sur un dessin à la table de la salle à manger. Lunaire, il a développé une aversion pour la réalité, combinée à un désir d’habiter dans un monde sans limite. Son travail est très inspiré par la nature et une obsession presque maniaque du détail.
pour plus d’infos : http://duanehosein.com/
À bientôt
Je vous invite à regarder ces magnifiques vidéos de Max Zorn.
Un artiste du Scotch. Un art urbain qu’il qualifie lui-même de tape-art.
C’est génial !
Pour plus d’infos http://www.maxzorn.com
Bonjour à tous, vous trouverez ci-dessous quelques exemples de visuels de couverture de la collection « Nouveaux Millénaires » dont j’assure la direction artistique.
La collection est dirigée de main de maître par Thibaud Eliroff et s’adresse à tous les amateurs de littérature imaginaire. Jetez-vous dessus, les titres sont bons !
C’est une collection que j’affectionne tout particulièrement, elle représente pour moi un espace d’expression et d’illustration.
L’ensemble des visuels ont été réalisés par mes soins (création et réalisation des couvertures) principalement sous Photoshop et InDesign / Xpress.
A bientôt
En naviguant de sites en sites j’ai eu le plaisir de découvrir le travail d’Owen Gatley, illustrateur à Malvern Hills dans le Worcestershire (au centre du Royaume-Uni). Renseignement pris, il est diplômé de l’université de Bristol en 2010 et d’après ce que j’ai compris, avec les honneurs. Ce qui ne m’étonne pas du tout (first class honours degree, ce que l’on pourrait traduire par « mention très bien »). Il travaille désormais en freelance. Personnellement, je sens que je vais le faire bosser :)
Je trouve qu’il y a une vraie intelligence dans ce dessin. Une fausse naïveté et un traitement très affirmé pour un si jeune âge (ça m’énerve !).
Allez visitez son site, faites lui de la pub.
A bientôt
Le pitch : une expédition amazonienne ramène au Muséum d’histoire naturel de New York des restes d’une civilisation disparue. Tombés dans l’oubli, ces trésors sont exhumés à l’occasion d’une grande exposition. Commence alors une atroce série d’assassinats sauvages perpétrés par une abominable bestiole… Inspirant, non ? Il faut donc imaginer une composition qui pourrait restituer l’ambiance amazonienne, la menace et le confinement du huis clos dans lequel l’intrigue se déroule. N’oublions pas, également, l’impact que doit avoir une couverture (surtout un thriller). La couverture doit donc être graphique et efficace. Attention à la surcharge visuelle, risque majeur, dans ce genre de montages. L’illustration ne doit pas prendre le pas sur la typographie et l’ensemble de la forme doit rester lisible.
Créez un nouveau document : Fichier> Nouveau> Document A4. Choisissez le mode de couleur RVB. Même si ce document est destiné à être imprimé en offset, c’est à dire en CMJN, pour pouvoir utiliser les filtres et mieux gérer les incrustations nous utilisons le RVB. Nous verrons à la fin comment convertir en CMJN et conserver au mieux la qualité des couleurs. Remplir le fond avec du noir. Trouvez une texture de sol craquelé, intégrez la dans le document et donnez lui une perspective avec l’outil transformation.
Il est possible que la couleur du sol ne vous convienne pas ou que les craquelures ne soient pas suffisamment marquées. Utilisez le réglage Images > Réglages > Luminosité/Contraste et Teinte/Saturation pour ajuster l’image à vos désirs. Créez un nouveau calque (Calque > Nouveau > Calque) le remplir avec un dégradé noir et blanc. Blanc en bas, noir en haut. Mettre ce calque en mode de fusion « produit ». Il est possible que vous vous y preniez à deux fois pour trouver le bon dosage du dégradé. Persévérez !
Trouvez une photographie bien contrastée d’un arbre et surtout de ses racines. Glissez le document dans votre document principal. Sélectionnez la zone de racine qui vous intéresse, intervertissez la sélection (Sélection > Intervertir) et effacez le reste. Utilisez le réglage Teinte/Saturation et enlevez la saturation de l’image. Utilisez Luminosité/Contraste pour accentuer encore les contrastes. Un astuce : dupliquez le claque et appliquez le filtre Passe-haut . Passez ce calque en incrustation. Voilà, vous avez des contrastes puissants.
La zone de racine que vous avez n’est pas suffisante pour couvrir la largeur de la composition. Ici, on a dupliqué le calque et appliqué une symétrie horizontale. Puis on a effacé la partie du calque qui débordait sur le calque original pour ajuster le placement des racines et faire un ensemble crédible. On fusionne les deux calques. On crée un nouveau calque que l’on remplit de la couleur marron du sol. On met ce calque en mode de fusion « couleur » et l’on aplatit les deux calques. Nous voilà avec un bel ensemble de racines marron bien contrastées. Il nous reste alors à utiliser le réglage Édition > Transformation > Torsion pour gérer l’ajustement de l’ensemble des racines et mettre le tout en perspective.
Trouvez un beau tronc coupé, bien texturé et si possible à peu près dans la même perspective que votre sol et vos racines. Détourez l’arbre avec l’outil plume (c’est plus long mais le résultat est bien plus propre) en suivant bien les contours du tronc. Une fois le tronc isolé, appliquez le même traitement de couleur et de contraste que pour les racines.
Utilisez le réglage Transformation > Torsion pour mettre le tronc en place sur les racines et gérer la perspective. Il est désormais indispensable de procéder à des raccords entre le tronc et les racines. Copiez et collez des bouts du tronc aux endroits où vous souhaitez faire des ajustements. Effacez avec un gomme douce une partie de ces raccords pour faire une transition en douceur entre les deux matières. Utilisez le réglage Transformation > Déformation pour ajuster les morceaux de troncs aux courbes des racines.
Trouvez une autre image de racines (si possible plus fines et plus sèches que les précédentes), appliquez le même traitement de couleur et de contraste que précédemment et importez la photo dans votre document principal. Appliquez une symétrie verticale à votre image, utilisez le réglage Transformation > Torsion pour gérer la perspective de ces racines d’arrière-plan. Passez le calque en mode de fusion « incrustation ». Appliquez un masque de fusion au calque des racines de premier plan et utilisez un aérographe noir doux sur le masque pour effacez la limite entre les racines de premier et d’arrière-plan.
Nous avons ici, achetés une image dans une agence afin d’avoir le choix de l’orientation et de la pose de la main. Mais ce visuel peut être reproduit assez facilement. Détourez l’image (toujours avec la plume), faite une sélection à partir de votre tracé et glissez l’image dans votre document principal. Utilisez le réglage Transformation manuelle pour ajuster la taille et l’orientation de la main. Appliquez un masque de fusion sur le calque de la main et utilisez l’aérographe noir doux sur le masque pour ajuster la transition entre la main et le tronc.
Afin d’éviter une rupture visuelle entre la « matière » de la main et celle du tronc, il faut appliquer un traitement de texture et de couleur sur la paume. Détourez le dessus du tronc et passez le en mode de fusion « incrustation » au-dessus du claque de la main. Pour faire apparaître les rainures du bois, montez les contrastes et baissez la saturation. Copiez et incrustez, en suivant les lignes de la main, les rainures et les cassures du dessus du tronc. Effacez les raccords avec une gomme douce à l’opacité modérée. Enfin, créez un nouveau calque, passez le en mode « couleur », utilisez un aérographe doux à la couleur du tronc et faites les raccords nécessaires pour que la teinte de l’ensemble soit harmonieuse.
Trouvez une photographie d’un joli tronc noueux. Détourez le, et glissez le dans le document principal. Appliquez lui le traitement de couleur et de contraste appliqué aux racines et au tronc.
Utilisez l’outil Transformation > Déformation et ajustez la forme du tronc noueux au contour gauche de la main et du tronc. Dupliquez le calque, appliquez-lui une symétrie horizontale et ajustez le, avec la même méthode, au contour droit. Avec une telle image, il est possible de laisser libre cours à sa fantaisie et de créer les formes que l’on souhaite. Appliquez un masque de fusion sur chacun des claques et utilisez l’aérographe noir doux avec une faible opacité sur le masque pour assurer la transition entre la main et le tronc. Si nécessaire, utilisez un calque en mode de fusion « couleur » pour ajuster la teinte.
À ce stade, la « structure » de l’illustration est terminée. Nous allons désormais passer à l’habillage, c’est-à-dire, la mise en couleur et les finitions. Ces dernières étapes génèrent, en général, un grand nombre de calques. Je vous invite donc à faire un peu de ménage dans vos calques et de bien les nommer. Vous pouvez également créer des groupes et rassembler vos calques dans des ensembles cohérents.
Trouvez une photo d’iguane, comme celle-ci, détourez-la (au moins partiellement) pour récupérer la « matière » qui vous semble la plus intéressante. Supprimez de la saturation et montez les contrastes. Glissez cet élément dans le document principal.
Passez le calque de peau en mode de fusion « incrustation », utilisez le réglage Transformation > Torsion ou Déformation pour adapter la peau à la main. Appliquez un masque de fusion sur le calque et prenez l’aérographe noir doux avec une opacité moyenne pour travailler une intégration harmonieuse. Dupliquez ce calque et incrustez de la peau de lézard partout où vous jugez cela nécessaire (pensez à les ranger dans un groupe de claques).
Il est temps de mettre un peu de couleurs dans cette composition (pas trop, ça reste du thriller). La bête du roman étant issue d’un mélange végétal / reptile, le vert s’impose. Sélectionnez 3 couleurs (que vous garderez dans la palette) : un vert / jaune, un vert foncé sali par du noir et un marron / gris. Créez un nouveau calque passez le en mode de fusion « couleur ». Munissez-vous de l’aérographe doux avec une faible opacité et passez une base vert / jaune sur les deux tiers de la main. Quand la teinte vous convient, créez un nouveau calque en mode « couleur » et utilisez les deux autres couleurs par touches pour accentuer les contrastes et améliorer le raccord avec la couleur du tronc. Sélectionnez les contours de la main et du tronc (shift +pomme + clic sur chacun des calques concernés), intervertir la sélection et effacez les couleurs qui débordent de la main ou du tronc. Créez un calque et le sélectionner. Contracter la sélection de 250 pixels et appliquez un contour progressif de 150 pixels. Intervertir la sélection et remplir de noir. Passez le calque en mode produit.
Trouvez des visuels de mousses et de lichens sur des sites de textures. Copiez et collez des morceaux de mousses dans les différents creux du tronc et de la main. Passez ces calques en mode « incrustation », « lumière crue » ou baissez simplement leur opacité. Gomez les raccords avec une gomme douce. Créez un calque et passez le en mode « couleur ». Créez des coulures vertes avec l’aérographe à faible diamètre et faible opacité. Copiez de la mousse sur les racines et incrustez de la même manière. Cette étape est fastidieuse et génère bon nombre de calques, donc, patience et organisation. C’est aussi un moment où vous pouvez doser à volonté le degré de « trash ».
Trouvez un beau gros plan de tentacules de pieuvre (il y en a sur Wikipedia) et détourez les ventouses. Essayez de les choisir en fonction de la disposition dans laquelle vous souhaitez les placer sur la main. Détourez également des groupes de ventouses (par 3 et par 5). Cette étape prend un peu de temps, mais elle est nécessaire pour avoir un bon rendu. Pensez à utiliser un contour progressif (1 ou 2 pixels) au moment du détourage afin d’éviter d’avoir à gommer chaque contour de ventouse. Baissez la saturation et augmentez le contraste des ventouses. Disposez ces ventouses détourées un peu partout sur le haut de la paume et le bord des doigts. Variez leur taille et leur disposition, l’ensemble doit sembler relativement aléatoire. Passez les dans différents modes de fusion (lumière crue, incrustation…) ou gérez leur opacité. Attention de ne pas en mettre trop.
Trouvez des visuels de lierre tombant en liane ou quelque chose d’approchant. Détourez les feuilles (la sélection automatique devrait suffire) et glissez la liane ainsi détourée sur votre document principal. Adaptez les couleurs et les contrastes à l’ambiance de l’illustration. Utilisez le réglage Transformation manuelle et adaptez le feuillage aux contours de la main et du tronc. Dupliquez et réduisez la taille du feuillage et faites ainsi courir le végétal le long des arêtes. Passez, si nécessaire, certains calques en mode « lumière crue » ou « incrustation ».
Pour résumer très brièvement le mode de couleur RVB (rouge, vert, bleu) est le mode de couleur des écrans, le CMJN (cyan, magenta, jaune et noir), le mode de l’imprimé. Quand on passe d’un mode à l’autre, on peut perdre en qualité de couleur. Il est donc parfois nécessaire après un passage obligatoire au CMJN de retoucher les couleurs, de leur redonner de l’intensité. Mais attention, enregistrez d’abord une version aplatie de votre fichier avant de convertir et de retoucher, sinon, vous risquez d’avoir des surprises ! Le fichier passé en CMJN est intégré dans la maquette de la collection sous QuarkXPress. Les typographies utilisées sont du Trajan pour le bloc auteur et de la Hermes pour le titre.
Relookage de la série Carol Jordan et Tony Hill de Val McDermid chez J’ai lu.
Travail de repositionnement de l’auteur dans le catalogue thriller et policier.
illustrations réalisées par mes soins
Cette expérience graphique, commandée par l’école Elisava de design de Barcelone et dirigée par Soon In Tokyo (agence décalée fondée par Nuria Guinovart, Angelo Palma et Javi Donada qui vont jusqu’à citer Groucho Marx sur leur site…), est réalisée par les étudiants et les professeurs de cette école.
Tout a commencé a avec 56 GIF animés réalisés par Johnny Kelly et Matthew Cooper. Le projet a désormais l’ambition de grossir jusqu’à devenir une plateforme alimentée par la participation de créatifs et de designers du monde entier.
En ce qui me concerne je trouve cette expérience graphique, ludique, très graphique et en même temps un peu « roulé sous les aisselles ».
Ca me plait beaucoup !
“ De nombreux éléments peuvent déjà nous faire comprendre ce qu’on peut entendre à l’heure actuelle, par graphisme ; c’est-à-dire cet aspect pluridisciplinaire et en même temps fondé essentiellement sur un projet qui manie les diverses disciplines dans la quête d’une sorte de synthèse des arts. ”
conférence du 9 janvier 2007 sur l’histoire du graphisme en France par Michel Wlassikoff
Je décide volontairement de démarrer ma réflexion à partir de 1945. Outre l’envie de vous épargner les sentiers balisés (Gutenberg et ses amis), je souhaite inscrire ma réflexion dans un contexte pluri-médiatique. Pendant l’entre-deux-guerres la radio a pris une place importante face à l’imprimé, l’écoute du journal radiophonique devient fréquente. Le cinéma et la télévision (principalement à partir de la fin des années 50) prennent de plus en plus d’importance (notamment grâce à l’influence culturelle américaine). La communication devient globale et massive.
À cette période, et certainement en réaction à la naissance de la concurrence multimédia, les journaux diversifient leurs contenus, de nouveaux format sont essayés (format tabloïd) ainsi que de nouvelles formules. L’agence France presse est créé, ainsi que les Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) qui favorisent la diffusion de l’information. Au début des années 50 France-Soir est distribué à plus d’1 million d’exemplaires.
Dans ce contexte, après des années de pénuries et de privations, apparaît une société de plus en plus consommatrice de biens culturels et matériels. La publicité (le célèbre slogan « Moulinex libère la femme » en est l’exemple caricatural) se développe et favorise la diffusion d’un modèle consumériste et la naissance d’une société de loisir. La technologie avant à grands pas, le Polaroïd est inventé aux États-Unis en 1947, les Américains John Bardeen,William Shockley et Walter Brattain reçoivent le prix Nobel en 1956 pour l’invention majeure (pour l’avenir de l’informatique notamment) du transistor.
C’est le début en France des Trente glorieuses !
Prochain article : médias et graphisme dans les années 50. À bientôt.
A travers une sélection d’une centaine d’affiches, c’est tout l’univers créatif de Batory qui est ainsi retracé. Illustrant principalement les domaines culturels de la danse, du théâtre, de la littérature ou de la musique, les affiches photographiques de Batory offrent une réponse visuelle originale où domine une poésie imprégnée de surréalisme. L’émotion qui en résulte a marqué les esprits, inscrivant ainsi ses images dans la mémoire collective.
Né en Pologne en 1959, Michal Batory est diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Plastiques de Lodz. Après ses études, à la fin des années 1980, il s’installe à Paris et travaille quelques années en agence. Il gagne son indépendance en 1994, date à laquelle il commence sa collaboration avec le théâtre de la Colline pour lequel il signe la ligne graphique, les publications et les affiches. Cette collaboration va durer trois ans. S’enchaîne ensuite toute une série de commandes issues des plus grandes institutions culturelles : l’Ircam et l’Ensemble Inter contemporain (de 1996 à 2002) dont il réalise les affiches, l’identité visuelle des CD et des publications. La Cité des sciences et de l’industrie pour laquelle il imagine les affiches et la scénographie de plusieurs expositions. Le Centre Pompidou, le théâtre de Chaillot avec lesquels, là encore, il tisse des liens réguliers de 2001 à 2009. Michal Batory collabore avec les éditions Flammarion, Belin et Drzewo Babel, ou encore Radio France et le centre des Arts à Enghien-les-Bains. Son vocabulaire plastique s’affiche alors dans les rues de Paris et s’impose plus largement dans la culture visuelle française.
L’art de Michal Batory se situe à la croisée de deux univers artistiques : les affiches polonaises et le surréalisme. De sa formation et de ses origines, il n’a pu échapper à l’art des artistes constructivistes tels que Rodchenko, Lissitzky ou Strzeminski, dont étaient issus ses professeurs. Plus que les systèmes de composition, c’est l’art du collage, du photomontage, et le travail sur la lettre qu’il regarde avec attention. Avec cette technique, il applique à l’affiche cette conception de la beauté émise par Lautréamont et reprise par André Breton : « Beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ». Très souvent, ces images reposent sur cette association incongrue de deux objets, ou de deux idées, engendrant la surprise, l’insolite, l’humour, la poésie, l’émotion.
Mais une fois dépassé ce ciment référentiel, ce qui caractérise le langage graphique de Michal Batory est qu’il est en lien étroit avec son univers mental, fait de rêverie et de poésie, où les éléments les plus simples de son quotidien sont métamorphosés en images poétiques.
Pour cette première grande rétrospective dans un musée français, Michal Batory a choisi de partager sa création graphique et d’en révéler la genèse.
Je vous invite donc à visiter l’expo qui se tiendra du 20 janvier au 22 mai 2011 aux Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli.
En plus de voir de très belles œuvres vous aurez le plaisir de découvrir le travail d’un artiste foisonnant d’idées et de concepts, très humain et bon vivant !
Personnellement j’adore le travail de cet homme, allez-y !
pour plus d’infos sur Michal Batory
http://www.pixelcreation.fr/graphismeart-design/graphisme/michal-batory/
Les éditions J’ai lu viennent de lancer une nouvelle collection de cuisine en association avec les éditions de l’Épure.
Je vous invite à ce titre à consulter l’article de Elle à table de l’édition de juillet août 09 qui est consacré à cette jolie maison.
Ce fût un plaisir de créer cette collection originale dont l’identité visuelle tranche avec ce qui existe sur le marché.
Un plaisir d’abord parce que les éditions de l’Épure font du beau et du bon, un plaisir aussi parce que les personnes que j’ai rencontré ont un vrai engagement dans leur travail, une vraie vision.
Nous souhaitions créer un objet de belle qualité (beau papier, belle maquette intérieure…) à la hauteur de la qualité du fond éditorial de notre partenaire, sans, toutefois, créer un produit élitiste.
Nous avons donc choisi une conception de couverture ludique, vivante tout en restant élégante. Je vous montrerai prochainement les autres couvertures de la collection, ainsi qu’un aperçu de la composition intérieure.
J’espère sincèrement que ce projet rencontrera un succès.
Les lecteurs nous le diront…