TED Talks – Aaron Koblin : modéliser artistiquement l’humanité

Aaron Koblin, artiste digital américain, a pris tout un tas de données, sollicité un grand nombre de personnes et a mixé l’ensemble dans d’assez extraordinaires modélisations graphiques. En nous montrant divers traitements de flux aériens, de communications SMS ou en s’appuyant sur plusieurs de ses projets, comme la video composite de Johnny Cash, agrégation d’illustrations faites par des graphistes de toute le planète, il nous démontre avec légèreté et humour que la collaboration humaine pour créer n’a pas de limite.

Aaron Koblin,diplômé de design de UCLA, est un artiste spécialisé dans la création digitale et la modélisation de données. Il utilisent les informations générées par notre monde pour nous renvoyer un reflet de nos pratiques culturelles et des évolutions de nos comportements humains. Son travail a été présenté dans plusieurs festivals internationaux (Ars Electronica, OFFF, Japan Media Arts Festival, et TED Talks) et est entré dans les collections du MoMa à New York et celles du centre Georges Pompidou à Paris. Il est actuellement Directeur de création de la « Data Arts Team » chez Google Creative Lab à San Francisco.

pour découvrir son travail : http://www.aaronkoblin.com/

TED Talks – Eli Pariser : attention au filtrage automatique des contenus sur Internet

Eli Pariser: Beware online « filter bubbles »

Au fur et à mesure les éditeurs de contenu sur internet adaptent leurs contenus à nos goûts personnels (y compris les résultats de recherche et les news).
Tout ceci n’est pas sans conséquences. Ces filtres nous enferment dans des bulles de contenus qui pourraient à terme modifier notre perception de l’information. Ce qui serait, pour l’auteur de cette conférence, un risque pour notre ouverture sur le monde et la libre diffusion des points de vue.

À propos d’Eli Pariser

 

Eli Pariser est l’auteur du livre « The Filter Bubble, » qui est sorti le 12 mai 2011. Dans cet ouvrage il se demande si les outils modernes de recherche, filtrant et adaptant de plus en plus les contenus à nos « prétendues » attentes n’est pas un risque à terme. Il invite les principaux acteurs de la production de contenu à plus de transparence.