Lettrage à la main
Vous cherchez de l’inspiration, de nouvelles idées…
Ce tumblr vous intéressera forcément :
http://theartofhandlettering.tumblr.com/
A bientôt
Vous cherchez de l’inspiration, de nouvelles idées…
Ce tumblr vous intéressera forcément :
http://theartofhandlettering.tumblr.com/
A bientôt
Ci-dessus une conception personnelle pour les éditions Eyrolles.
Il s’agit d’une collection, intitulée « Management et histoire », dont la vocation est de remettre à l’honneur l’utilisation de l’Histoire comme outil de pilotage dans la gestion d’entreprise et la conduite de projets.
Nous avons opté pour un positionnement très historique. Partant du principe, que notre lecteur type était avant tout un amateur d’Histoire.
Nous avons également décidé de travailler une identité typographique forte, de représenter les grands hommes concernés par des gravures et de faire un lien avec les deux par des ornements typographique qui permettent de former un ensemble cohérent.
C’était un sujet d’étude très intéressant. Attendons de voir la réception des lecteurs.
A bientôt
Bonjour à tous,
Voilà, le deuxième volume de la série des intégrales de Philip K. Dick vient de sortir dans la collection Nouveaux millénaires dirigée par Thibaud Eliroff.
La conception graphique a été faite par mes soins.
J’aime ces projets dont l’impact en rayon est très fort. Un côté vintage et des couleurs qui claquent !
Toujours du même auteur et toujours dans la collection Nouveaux Millénaires, ressort Bladerunner (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?), le livre qui a inspiré le film du même nom, réalisé en 1982 par Ridley Scott.
J’ai souhaité m’inspirer de l’univers de ce film, sans en reprendre une image. Tout est donc en néons et en fluo. Très année 80 !
Merci et à bientôt
Bonjour,
Je vous présente ce soir un excellent lettrage (je suis très fan de calligraphie et de lettrage) réalisé par Marcelo Schulz, directeur artistique brésilien de 31 ans. Co-fondateur de l’agence DDQ Design à Curitiba dans le sud du Brésil, il est passionné par la conception graphique et l’illustration, qu’il pratique tout le temp de façon compulsive.
Ce travail calligraphique, est un exercice personnel autour du célébrissime slogan Nike « Just Do It ». Une réalisation de grande qualité, très dynamique et bien maîtrisée à mi-chemin entre le graff’ et le lettrage typographique.
Je vous laisse découvrir ces œuvres
Pour plus d’infos :
http://www.marceloschultz.com/
http://www.ddq.com.br/
La Société d’assurance Hyalin m’a demandé de travailler sur l’identité de leur société. Cette société, en création, n’avait à la base même pas de nom. Il a fallu que je réfléchisse à leur nom de marque ainsi qu’à l’identité visuelle de la marque. Nous nous sommes arrêtés sur le nom « Hyalin » que j’avais proposé. D’abord pour le sens :
HYALIN, -INE adj. XVe siècle, ialin, « qui a l’aspect du verre ». Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin hyalinus, du grec hualinos, « fait de verre », de hualos, « pierre transparente, verre ». Qui contient du verre ; qui a l’aspect transparent ou diaphane du verre. Roches hyalines, roches volcaniques de structure ou d’apparence vitreuse. Quartz hyalin, cristal de roche.
Ce mot, peu connu (à mon sens) de la langue française véhicule très bien les valeurs de la marque qui veut faire de l’assurance autrement, en toute transparence, avec leurs interlocuteurs. En outre, ce nom est court, facile à retenir et « sonne » bien (je trouve). Enfin, dernière chose, le brouillage autour de ce nom est faible sur les moteurs de recherche (280 000 occurrences « seulement » sur Google) ce qui permettra une présence plus visible sur le réseau.
Restait alors à travailler l’identité du logo :
C’est le projet final retenu par le client. Une typographie sans empatement, grise, très corporate mais moderne malgré tout et dans laquelle j’ai introduit un dégradé et un traitement de volume. L’ensemble étant soutenu par une baseline « Assurances » punchy en bleu électrique. On reste dans les codes en usages dans le monde assez « gris » de l’assurance tout en y apportant un peu de pêche.
Le traitement du pictogramme lui a pour but d’apporter du volume et du mouvement au logo. L’ensemble rappelle l’aspect du verre et fait écho au nom de la marque.
A l’occasion du travail sur l’identité visuelle de cette marque j’ai également proposé d’autres projets (non retenus par le client), vous les trouverez ci-dessous :
L’association typographique Rotis semi serif pour le nom d’auteur et Frutiger pour le titrage a été abandonnée au profit d’une association moins complexe, plus lisible et accessible : Conduit ITC pour le nom d’auteur et Melior pour le titrage.
En 4e de couverture, le nom d’auteur a été rejeté à gauche, à la verticale, dans une gouttière, afin de libérer une vraie zone de lisibilité favorisant la lecture du résumé et de la biographie de l’auteur. De même, le code barre et les mentions ont été isolés en partie basse par un liseret qui permet, là encore, de réserver une belle place – non perturbée – à la lecture.
Les citations ont été traitées de façon à introduire une vraie séparation entre le résumé et la biographie. Un code couleur a été utilisé afin d’introduire un niveau de lecture supplémentaire et marquer visuellement une réelle séparation en la bio et le résumé.
L’utilisation du caractère Melior pour le résumé permet d’alléger la masse du gris typographique du résumé tout en y apportant un aspect littéraire et moderne. L’utilisation du caractère Conduit ITC pour la biographie amène un aspect « pratique » et informatif.
L’ensemble apparaît, à mon sens, plus moderne, accessible et léger. Reste à voir si les lecteurs y trouveront leur compte !
A bientôt
Le jury désigné par l’association typographique internationale s’est réuni à Buenos Aires début octobre pour désigner les 51 meilleurs designs typographiques parmi une sélection de 561 créations. Cette compétition, qui n’avait pas été organisée depuis 2001 a pour but de promouvoir l’excellence typographique,les meilleures pratiques professionnelles et la diversité des expressions.
Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des lauréats. Attention les yeux, c’est beau !
Dans un communiqué daté du 9 juin, la Banque Populaire annonce une refonte de son identité graphique et dévoile une nouvelle campagne de communication. L’ensemble de l’opération, lancée le 15 juin, est orchestrée par Euro RSCG C&O.
Celui-ci s’articule autour de plusieurs phases : le 15 juin lancement du film « Vision » sur toutes les chaînes de télé, ouverture d’un mini-site, campagne sur média sociaux ; le 16 juin mise en place de la communication dans l’ensemble des 3 301 points du réseau (soit 44 km de vitrine…) ; du 15 au 30 juin campagne dans la presse nationale et régionale par l’intermédiaire d’annonces presse ; du 16 au 30 juin campagne internet fixe et mobile ; et enfin à partir du 24 juin lancement du film « Entreprise » diffusé en alternance avec le premier film sur l’ensemble des chaînes.
La nouvelle image de la banque est portée par une nouvelle signature « la banque qui donne envie d’agir » et un logo modernisé qui est désormais en relief. La volonté de la marque est de mettre en avant modernité, compétence et dynamisme. À ce titre, elle ne change pas radicalement d’identité mais modernise et dynamise son logo. Ce qui est globalement réussi. La nouvelle signature appuie l’ambition de la banque de remettre en avant la réussite et la réalisation individuelle. Aux dires de l’annonceur, ces valeurs sont en phase avec les aspirations des Français.
La campagne télé a été conçue par le collectif berlinios ZeitGuised. Ces films a l’ambiance chromatique très gaie montrent une représentation conceptuelle en 3D de la diversité des envies ou des projets que la banque accompagne. Appuyé sur une réorchestration du titre « Free » de Steevie Wonder (là encore nous sommes dans une modernisation de l’image sans rompre avec les succès de communication du passé) le message est délivré par une voix off : « Oser. Démarrer. Construire. Réussir. Rencontrer. Accueillir. Protéger. Grandir. S’engager. Essayer. Rebondir. Dépasser. Innover. Convaincre. Transmettre. Continuer »
Une bonne communication massive qui permet de moderniser sans rupture. Les rappels à l’identité passé sont présents par touches permettant à chacun de se retrouver dans le message de la banque. Bien que le logo soit toujours un peu lourd à mon goût son adaptation est globalement réussie et s’intègre dans la tendance visuelle des logos d’aujourd’hui. Petite mention spéciale aux annonces presses que je trouve très réussie dans un univers corporate où la créativité est parfois difficile à exprimer.
Pour mémoire l’ancien logo de la marque
Vous le savez peut-être, fin mars, Eurostar a présenté, à Londres, son nouveau logo. Conçu par l’agence londonienne Someone.
Les codes typographiques et les codes couleurs sont ceux du cadre supérieur, plutôt masculin. L’effet relief du « E » et le mouvement de la traverse apporte beaucoup de dynamisme et de personnalité à un logo qui, sans cela, aurait été un peu gras.
Personnellement je le trouve réussi.
Mais l’agence Someone ne s’est pas arrêtée là !
Ils ont également défini l’identité typographique de la marque afin d’harmoniser l’ensemble de la communication visuelle. Le caractère de base utilisé est le Fresco Informal désigné Fred Smeijers (un concepteur hollandais) en 1998. Cette typographie est appréciée pour son caractère construit et sérieux. Elle est utilisée par la presse ou la communication « corporate ». Elle est ici enrichie par l’agence londonienne d’une traverse fluide qui évoque bien l’idée de mouvement, de voyage. Une association assez réussie entre la forme d’un caractère structuré et une contre forme dynamique.
Le caractère a été étudié pour être utilisé en roman, gras et italique. Il existe en 2 versions : traverse à gauche ou à droite afin que la première et la dernière lettre encadrent harmonieusement le titrage.
Au dernières nouvelles, le client a trouvé cette initiative esthétique et pratique…
Cette expérience graphique, commandée par l’école Elisava de design de Barcelone et dirigée par Soon In Tokyo (agence décalée fondée par Nuria Guinovart, Angelo Palma et Javi Donada qui vont jusqu’à citer Groucho Marx sur leur site…), est réalisée par les étudiants et les professeurs de cette école.
Tout a commencé a avec 56 GIF animés réalisés par Johnny Kelly et Matthew Cooper. Le projet a désormais l’ambition de grossir jusqu’à devenir une plateforme alimentée par la participation de créatifs et de designers du monde entier.
En ce qui me concerne je trouve cette expérience graphique, ludique, très graphique et en même temps un peu « roulé sous les aisselles ».
Ca me plait beaucoup !
Font Shop vous présente les plus belles typographies de l’année 2010. Les fonts dont ont a le plus parlé dans la blogosphère, celles qui se sont le plus vendues.
Un coup d’oeil intéressant
http://www.fontshop.com/blog/newsletters/december10b/index.html
Les webmasters, surtout les plus anciens, restent souvent persuadés qu’un site Web ne peut être composé qu’en Times ou en Arial. Parent pauvre du design sur Internet, la typographie ne fait que rarement l’objet d’études poussées et de choix raisonnés de la part des concepteurs de sites.
À l’heure des écrans en haute résolution, des iPhone et autres tablettes graphiques et du Wifi omniprésent, à l’heure où Internet devient une extension de la vie de tous les jours et où le nombre de pages lues sur un écran est en train de dépasser celui des pages lues sur papier, il est temps de faire le point sur l’importance et les conséquences du choix typographique dans la mise en pages virtuelle et sur les possibilités offertes aujourd’hui pour implémenter ces caractères avec l’assurance d’une compatibilité accrue, sur tous supports logiciels et matériels.
Graphiste, journaliste et photographe, David Rault devient directeur artistique au sein d’une agence de conception de sites Internet en 1995. Il voyage et travaille régulièrement entre Paris, New York et Tokyo jusqu’au début des années 2000, lorsqu’il devient enseignant en typographie à l’École supérieure d’art et de design (ESAD) d’Amiens, où il restera quatre ans. Parallèlement, il rédige des cours de typographie pour des écoles privées parisiennes, écrit régulièrement articles et critiques pour le journal Libération ou Amazon.fr, réalise le graphisme de dizaines de sites Internet pour le compte de la société Symbioz Design dont il est également le directeur, et il est invité à deux reprises au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour participer à des conférences (dont une table ronde avec l’auteur Scott McCloud en 2000).
Également présentateur et animateur de conférences de presse dans plusieurs festivals de cinéma depuis 1999 (dont le Festival du film américain de Deauville et le Festival International de Marrakech), David Rault a réalisé trois courts-métrages dont Monde Extérieur en 2002, sur un scénario de Michel Houellebecq, avec Melvil Poupaud et Kad et Olivier. Il s’installe à Istanbul fin 2004, où il exerce la profession de directeur de création en freelance au sein de Paristanbul, agence de branding et de packaging ; il remporte le Bronze Award à Monaco lors de la cérémonie des Pentawards 2008, compétition annuelle internationale de design packaging.
Membre de l’Atypi (Association Typographique Internationale), son « Guide pratique de choix typographique » paraît en mars 2009 aux éditions Atelier Perrousseaux, dont il devient directeur de collection en avril de la même année. Il prépare actuellement un recueil de photographies et une monographie du typographe et affichiste Roger Excoffon, à paraitre tous deux courant 2011.
pour plus d’info : http://www.paris-web.fr/
(conférences souvent passionnantes ! Allez-y !!!)
“ De nombreux éléments peuvent déjà nous faire comprendre ce qu’on peut entendre à l’heure actuelle, par graphisme ; c’est-à-dire cet aspect pluridisciplinaire et en même temps fondé essentiellement sur un projet qui manie les diverses disciplines dans la quête d’une sorte de synthèse des arts. ”
conférence du 9 janvier 2007 sur l’histoire du graphisme en France par Michel Wlassikoff
Je décide volontairement de démarrer ma réflexion à partir de 1945. Outre l’envie de vous épargner les sentiers balisés (Gutenberg et ses amis), je souhaite inscrire ma réflexion dans un contexte pluri-médiatique. Pendant l’entre-deux-guerres la radio a pris une place importante face à l’imprimé, l’écoute du journal radiophonique devient fréquente. Le cinéma et la télévision (principalement à partir de la fin des années 50) prennent de plus en plus d’importance (notamment grâce à l’influence culturelle américaine). La communication devient globale et massive.
À cette période, et certainement en réaction à la naissance de la concurrence multimédia, les journaux diversifient leurs contenus, de nouveaux format sont essayés (format tabloïd) ainsi que de nouvelles formules. L’agence France presse est créé, ainsi que les Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) qui favorisent la diffusion de l’information. Au début des années 50 France-Soir est distribué à plus d’1 million d’exemplaires.
Dans ce contexte, après des années de pénuries et de privations, apparaît une société de plus en plus consommatrice de biens culturels et matériels. La publicité (le célèbre slogan « Moulinex libère la femme » en est l’exemple caricatural) se développe et favorise la diffusion d’un modèle consumériste et la naissance d’une société de loisir. La technologie avant à grands pas, le Polaroïd est inventé aux États-Unis en 1947, les Américains John Bardeen,William Shockley et Walter Brattain reçoivent le prix Nobel en 1956 pour l’invention majeure (pour l’avenir de l’informatique notamment) du transistor.
C’est le début en France des Trente glorieuses !
Prochain article : médias et graphisme dans les années 50. À bientôt.
A travers une sélection d’une centaine d’affiches, c’est tout l’univers créatif de Batory qui est ainsi retracé. Illustrant principalement les domaines culturels de la danse, du théâtre, de la littérature ou de la musique, les affiches photographiques de Batory offrent une réponse visuelle originale où domine une poésie imprégnée de surréalisme. L’émotion qui en résulte a marqué les esprits, inscrivant ainsi ses images dans la mémoire collective.
Né en Pologne en 1959, Michal Batory est diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Plastiques de Lodz. Après ses études, à la fin des années 1980, il s’installe à Paris et travaille quelques années en agence. Il gagne son indépendance en 1994, date à laquelle il commence sa collaboration avec le théâtre de la Colline pour lequel il signe la ligne graphique, les publications et les affiches. Cette collaboration va durer trois ans. S’enchaîne ensuite toute une série de commandes issues des plus grandes institutions culturelles : l’Ircam et l’Ensemble Inter contemporain (de 1996 à 2002) dont il réalise les affiches, l’identité visuelle des CD et des publications. La Cité des sciences et de l’industrie pour laquelle il imagine les affiches et la scénographie de plusieurs expositions. Le Centre Pompidou, le théâtre de Chaillot avec lesquels, là encore, il tisse des liens réguliers de 2001 à 2009. Michal Batory collabore avec les éditions Flammarion, Belin et Drzewo Babel, ou encore Radio France et le centre des Arts à Enghien-les-Bains. Son vocabulaire plastique s’affiche alors dans les rues de Paris et s’impose plus largement dans la culture visuelle française.
L’art de Michal Batory se situe à la croisée de deux univers artistiques : les affiches polonaises et le surréalisme. De sa formation et de ses origines, il n’a pu échapper à l’art des artistes constructivistes tels que Rodchenko, Lissitzky ou Strzeminski, dont étaient issus ses professeurs. Plus que les systèmes de composition, c’est l’art du collage, du photomontage, et le travail sur la lettre qu’il regarde avec attention. Avec cette technique, il applique à l’affiche cette conception de la beauté émise par Lautréamont et reprise par André Breton : « Beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ». Très souvent, ces images reposent sur cette association incongrue de deux objets, ou de deux idées, engendrant la surprise, l’insolite, l’humour, la poésie, l’émotion.
Mais une fois dépassé ce ciment référentiel, ce qui caractérise le langage graphique de Michal Batory est qu’il est en lien étroit avec son univers mental, fait de rêverie et de poésie, où les éléments les plus simples de son quotidien sont métamorphosés en images poétiques.
Pour cette première grande rétrospective dans un musée français, Michal Batory a choisi de partager sa création graphique et d’en révéler la genèse.
Je vous invite donc à visiter l’expo qui se tiendra du 20 janvier au 22 mai 2011 aux Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli.
En plus de voir de très belles œuvres vous aurez le plaisir de découvrir le travail d’un artiste foisonnant d’idées et de concepts, très humain et bon vivant !
Personnellement j’adore le travail de cet homme, allez-y !
pour plus d’infos sur Michal Batory
http://www.pixelcreation.fr/graphismeart-design/graphisme/michal-batory/